Le concept du "Tout, tout d'suite !"...  Une vraie catastrophe.

Capitalisme, société de consommation, tout est facile, en 2 clic tu achètes ce que tu veux et tu l'as le lendemain à ta porte.

Je suis militant dans un organisme de formation aux métiers de l'animation et nous sommes régulièrement dans l'obligation d'annuler des stages. Tout simplement à cause de ce fameux concept du "Tout, tout d'suite !". Environ 2 semaines avant le stage nous devons prendre une décision quand au maintient ou non du stage en fonction du nombre d'inscrits. Sauf que tous ces gens qui pensent que la planète doit tourner autour d'eux se disent tranquillement, "Waf, 2 semaines j'suis large pour m'inscrire, ça va leur prendre 10s !"...  Que nenni bougre d'imbécile !!!

Alors oui, tu avais raison quand tu parlais des 10s pour t'inscrire, mais as-tu pensé à la logistique qui va avec ta formation ?

Une équipe de formation qui arrive la veille pour t'installer un joli cocon douillet, qui se réuni pour préparer des démarches pédagogiques qui répondent au mieux à là où tu en es, la location d'un lieu de stage pour "X" personnes, la livraison du matériel de stage (minimum 3m cube), et bien d'autres détails...

Donc toi le nombriliste, quand tu te décides à téléphoner chez nous on te répond, "Ah bah désolé monsieur nous avons annulé le stage il y a 5 jours pour faute de stagiaires. Vous êtes le 3ème à avoir appelé donc nous aurions pu le maintenir si vous aviez appelé avant !"... Et là choqué de ne pas avoir "Tout, tout d'suite !" tu réponds "Alors pourquoi l'avoir annulé si on pouvait le maintenir ?  Vous ne pouviez pas attendre ?".

A ce moment là la descence interdit à la personne au secrétariat de te répondre ceci, mais moi qui suis militant, bénévole et engagé je peux te répondre ici :

"Et bah non ducon... On ne pouvait pas attendre que tu daignes pointer ta p'tite gueule de centre du monde. Parce qu'il y a toujours une incertitude sur les inscriptions, des fois on aurait pu les maintenir et des fois on devrait ouvrir un stage avec 5 stagiaires (donc avec une énorme perte). Que l'équipe de formation est constituée en fonction du nombre de stagiaires. Qu'un lieu a été loué et que si nous attendons le dernier jour pour annuler le lieu nous sera facturé (à juste titre) parce qu'il aurait pu être loué pour autre chose et que nous faisons perdre de l'argent à quelqu'un d'autre. Il y a certainement plein d'autres choses que je pourrait t'envoyer dans la tronche, mais déjà ça, ça fait du bien !"

Tu es nombriliste et tu t'inscrits dans une formation pour un "métier" où tu gagneras un "salaire" de misère pour l'unique plaisir des autres et t'oublier pour penser en priorité aux personnes dont tu as la responsabilité... Et si tu bossais un peu sur tes incohérences avant de faire croire que tu penses aux autres ???

C'est pas la 1ère fois que je croise ce genre de conception du couple. Mais là, je l'ai bien prise en pleine gueule, cette conception.

Ce putain de maudit aveuglement amoureux. Sous prétexte de pseudo sentiments on s'interdit de vivre, d'évoluer, de vivre mieux.

L'amour te frappe, te tombe dessus, il te saute à la gorge et ne te lache pas. Il est là, en elle. A chaque pensée pour elle ton coeur s'emballe. Mais la belle est amoureuse, amoureuse d'un gars totalement insignifiant, vide... Tu oses prétendre être mieux que lui, pour une fois dans ta vie que tu perds ton humilité. Et la belle te repousse. Et toi t'es là, seul, abandonné, tu ne comprends pas.

Comment une personne aussi intelligente peut délibérément se crever les yeux à ce point ?

Comment une personne qui a des sentiments forts pour toi, peut malgré tout rester avec le translucide, l'inutile ?

Je souffre de ne pas comprendre, je souffre de mon échec, je souffre d'aimer. C'est fort, n'est-ce pas ?

L'amour aveugle, l'amour absurde...

Il était une fois une fille simple, à la vie cabossée. Mais à l'âme tellement belle qu'elle en est devenue princesse. Amoureuse d'un valet de chambre, elle ne conçoit pas une seule seconde de pouvoir aller plus loin, vivre de magnifiques choses que sa grandeur d'âme peut lui offrir. Un jour la belle princesse croise le chemin d'un chevalier, qui lui promet toutes les belles choses qu'elle mérite. Elle s'éprend secrètement du chevalier, mais s'est jurée fidélité. Cette fidélité qui ne demande pas à ce qu'on réfléchisse. Cette fidélité qui vous interdit toutes belles choses. Un jour la vie lui offre la possibilité de choisir, et elle choisi sa fidélité, celle qui lui interdit de vivre... Allez comprendre !

Longue vie au translucide, à l'inutile, à l'inintéressant, à toi...  DUCON !!!

Je hais ce monde et ces principes de merde !

L'homme est bourin par essence...

La femme est subtile par essence...

   - Monsieur parle sans complètement réfléchir, sans finesse, avec des message ultra-basique comme... "Tien, j'ai faim !", sans imaginer 1/4 de seconde un quelconque message caché.

   - Madame, elle, ne lis quasiment QUE entre les lignes et aura donc entendu... "Fais moi à manger !"...

L'élément mâle de cette situation aura simplement fait un constat gastrique après avoir ressenti un léger gargouillis quelque part par là... Oui, juste là !

L'élément femelle aura quant à elle, après son interprétation (donc éronnée), de toute façon raison.

S'en suivra donc une conversation complètement surréaliste dans laquelle monsieur sera le dernier des salauds, quelque soient ses arguments.

Je vous conseil donc un petit livre sympathoche...

Merci Charlotte et fesse-bouc pour ce petit débat philosophique (que j'avais déjà éffleuré avec Laura)...

Alors, la vie vaut elle vraiment d'être vécue sans amour ???

   - L'amour que l'on ressent ?

   - Celui qu'on nous porte ?

   - Les deux ?

Après quelques échanges, nous sommes arrivé à la conclusion que les 2 étaient agréables, mais que l'amour que l'on ressent est largement plus important.

Charlotte parlait surtout de l'amour pour une personne. Alors que moi j'imaginais l'amour dans sa globalité, l'amour des belles choses, un paysage, la peinture, la musique, etc.

Au début de la discussion j'évoquais les sensations de vertige, le frisson de l'amour. Ensuite j'ai parlé de mes 2 derniers été en colo dans les Pyrénées, où lors de mes jours de congés je partais randonner seul, et que j'y avais ressenti des choses magnifiques et pas seulement le vertige dû à la hauteur. Cette "merveilleuse" incapacité qu'a l'Être Humain, à l'heure actuelle, de s'émerveiller d'un rien.

Ma conclusion a été que "la vie ne vaut d'être vécu sans passion", plutôt que "sans amour". J'ai du mal à comprendre quand quelqu'un me dit n'être passionné par rien.

Ça me choque et me rend triste à la fois !

Certaines musiques me donnent des frissons, je peux m'émouvoir à regarder un écureuil se balader d'arbre en arbre pendant plusieurs dizaines de minutes (déjà vécu), j'aime passer des heures à me creuser la tête sur la fabrication d'une arbalète de poing, juste pour le plaisir de se prendre la tête (merci Jonas), le plaisir indescriptible que j'éprouve pendant une partie de jeu de société (bien que je perde souvent)...

Ma vie vaut d'être vécue, au-moins pour tous ces petits moments qui la remplissent... Même si l'amour d'une personne n'est pas là !

(alors, si tu es blonde à forte poitrine...  )

Je me dit "Citioyen du Monde", on supprime les frontières pour l'égalité des chances entre tous les humains.

Mais avez vous entendu parler du "Nouvel Ordre Mondial"

Le raisonnement de "Citoyen du Monde" va exactement dans le sens du "nouvel ordre mondial" et pourtant je soutien l'un mais évidemment pas l'autre. Si on supprime les frontières, la Terre deviendra un état, avec un unique gouvernement et donc le "nouvel ordre mondial" s'installera.

Est-il déjà trop tard ?